T'chine T'chine !

Salut! 

Tant de choses se sont passées ces derniers temps ! Je suis revenue de mon voyage autour de la Chine, et j'ai maintenant quitté cette Chine.

Le 30 juillet au soir, j'ai pris mon vol pour Munich, puis le 31 au matin, pris ma correspondance pour Paris - Charles de Gaulle (mon visa expirait le 31 juillet, on a eu chaud ! ;P). Autant vous dire que ma dernière semaine a été bien tendue, des coups de blues, des envies d'être déjà là-bas, en France, puis des sursauts d'appréhension, des "je ne veux pas rentrer " à gogo, comme ça d'un coup d'un seul. Pas facile tout ça, quand on a passé presqu'un an (11 mois très exactement) dans un environnement si différent.

Même si les techniques modernes de communication abolissent en partie les sensations d'éloignement - je pense notamment à Skype - qui me permettait de rester en contact visuel avec ma famille et mes amis, et bien, j'avais commencé à m'habituer au mode de vie et rythme en Chine. - Je ne m'étonnais plus des crachats et profonds râclements de gorge de la rue, ni du tintouin des klaxons en pleine nuit, des regards perpetuellement posés sur moi. Allais-je pouvoir me réadapter à l'anonymat, à un rythme plus lent, aux râleurs, et aux métros dégueulasses? 

Et bien oui! Bon j'avoue que les premiers jours je ne me sentais pas encore très safe de boire l'eau du robinet et de jeter le papier toilettes dans les chiottes. Et tout me paraissait un peu plus lent (sauf le débit du réseau internet). Mais j'ai eu la chance d'être tout de suite très bien entourée, et d'accepter mentalement cette période de transition. Et puis quelque part, c'est la vraie vie qui reprend son court. 

Mais une chose est sûre, j'en reviens transformée. Plus concentrée, plus sereine et plus forte sans doute pour affronter les hauts et bas des vagues de la vie, et ses imprévus. Je ne peux après une telle expérience qu'encourager au départ, au voyage, lorsqu'il est fait dans un esprit de découverte, et non pas pour fuir sa vie. Pour moi, le dicton " il faut partir pour mieux revenir" prend tout son sens. Cette délocalisation géoraphique pour un temps donné m'a permis de, plus que de me retrouver, me rencontrer. Et j'en ressors pleine d'espoir pour l'avenir. 

Ce que je viens d'écrire peut vous sembler bien lyrique et peut-être exagéré, mais tout ceci est l'état de mon coeur et de ma conscience au sortir de cette fabuleuse aventure humaine, de cette fabuleuse année où se sont produites tant de choses, où j'ai rencontré tant de gens qui m'on permis d'avancer, de partager, d'apprendre et me construire encore un peu plus. Et je serai quelque part la seule à le savoir réellement, à en mesurer les apports, car ce voyage, c'est seule que je l'ai entrepris, que je l'ai mené et donc seule que j'en conserve les plus profonds souvenirs. 

Mais tout l'intérêt du voyage ne s'arrête pas là, ce n'est pas quelque chose qui doit mener à l'isolement. Je n'aurai jamais plus le même comportement, ni les mêmes réflexes dans mes relations, et ça, c'est pour mieux profiter de l'avenir, en accord avec moi-même et les autres.

Certains le savent, ce voyage c'était aussi une revanche personnelle sur des années pas toujours au top, et je peux dire sans sourciller que le pari est réussi.

Maintenant, nouveau départ, et je suis fière et heureuse de ça.

***

PS : Je sais que je ne vous ai pas conté la fin de mon voyage de trois semaines en Chine, qu'il manque le Yunnan avec Lijiang et Dali, qui est sans doute la plus belle région que j'ai visité. Mais voilà, je comprends à ce stade très bien ce que voulait dire Clément (Xiao Ke) à la fin de son blog lorsqu'il écrivait "je n'ai plus la motivation, ce sont les choses du présent qui m'inspirent". Il est difficile, une fois revenu, d'écrire sur ce voyage qui paraît déjà si loin dans ses faits (mais si proche dans ce qu'il lègue). On doit passer à autre chose.  

En tous les cas, un gros et grand

     Merci à 

. Mes amis : Apo, Clément, Ashley, Nova, Qing Qing, MaQing, Sélina, Katty, Vivien, Justin, qui ont rendu mon voyage tellement plus agréable, et les autres ... Car il y en a plein d'autres, aux amis qui m'ont attendu en France et envoyé des petits mots doux,

. Mes boss au cabinet d'avocats: Matthieu Bonnici et Bertrand Théaud, 

. L'Université de Shanghai Normal University : particulièrement à Lily Tang; 

. Ma Famille, 

. La ville de Shanghai et ses mille et une merveilles, 

. et à Vous tous, chers lecteurs, qui avez été tous les jours au rendez-vous (les statistiques en témoignent). 

Un dernier T'Chine T'Chine ! 

Agathe.

Hello la compagnie,

Un peu de temps, un temps pluvieux et me voilà le courage retrouvé de mettre à jour mes aventures. C'est vrai que le temps file, et que les découvertes s'enchaînent. A chaque fois je me dis "Oh! Là faut que j'en fasse un article!" Et voilà qu'une autre découverte vient chasser la précédente. Les projets s'amoncellent, et le temps lui, fuit.... 6 petits et intenses jours me séparent maintenant de mon retour.

Alors je prends le taureau par les cornes, et tente de vous en faire partager un maximum avant de ne plus en avoir le courage (finalement c'est comme les études... plus on remet au lendemain.... plus on se laisse déborder).

Songpan : le trekk

Depuis Chengdu 成都, j'ai pris un bus qui m'a amené à Songpan 松潘, un petit village au Sud, pour y faire un trekk à dos de cheval. Malheureusement, pendant la randonnée, je n'avais pas toujours mon appareil photo à proximité et je compte sur la bonne foi de mes compagnons de route pour me transférer les photos manquantes.

On était une fière équipe : Franco-belge, plus précisément franco-wallo-flamande et... tibétaine (nos trois guides). Ça a démarré très fort. Je n'étais plus très habituée et un petit dans le groupe n'avait jamais fait de cheval. Mais les guides avaient la foi : dès le début, montée à flanc de falaise! Et étonnement, mis à part une presque chute, on n'a pas eu de dégâts...

Il faut dire que les chevaux étaient vraiment tops. Un bon caractère, seules quelques petites déviances : mon premier cheval a été surnommé Le Péteux, à juste cause, et le second était quelque peu autoritaire, et falaise ou pas tentait toujours de doubler ses confrères...

Nous avons campé dans des tentes près d'une barraque en bois. Moi, j'avais pris froid quelques jours auparavant, alors je n'ai pas fait la ballade à pied l'après-midi, ce qui m'a permise de me faire prêter un manteau en peau de yack et de papoter avec un de nos guides pendant qu'il préparait à manger autour du feu (et du super goûtu manger en plus!). Je voulais l'aider à éplucher les patates, mais lui ne voulait pas .... Prenez-en de la graine messieurs ! :P

Ce trekk était très riche en paysages et découvertes. Sur le chemin du retour, le jour suivant, nous avons traversé la montagne en empruntant un tunnel de 1,8 km. Il était encore en travaux et à moitié plongé dans le noir. Seuls de temps à autres des sources de lumières artificielles éclairant les hommes et les femmes (beaucoup de femmes) qui carrelaient et cimentaient l'intérieur du tunnel. Vraiment, une très singulière expérience.

Songpan : la ville

Mon séjour à Songpan ne m'a pas laissé que des souvenirs équestres. Le premier jour j'ai pu déambuler dans la ville, magnifique. J'ai également comme souvenir de mon passage des brûlures sur les pieds et les mains; il faisait un soleil de plomb. Et malheureusement, j'ai bien tenté d'y remédier en achetant de la crème en pharmacie, mais après examen auprès d'une des employés de l'auberge de jeunesse, cette crème serait d'avantage efficace contre... l'eczéma. Ce matin donc, après trois jours d'application, j'ai chopé des cloques. Vive les quiproquos linguistiques!

Sinon, j'ai fait une touchante rencontre dans le parc public de Songpan. La rencontre de JongTe (djongue teu) - sur la gauche de la photo de droite - et d'une de ses amies. Je m'approchais des bancs pour y lire un peu au soleil et ce deux joyeuses vieilles dames tout traditionnellement vêtues me sourient et me font signe de m'asseoir à côté d'elles. Je m'exécute donc et on papote quelques instants en mandarin. Puis un silence posé, elles chantonnant et tripotant leurs colliers de prières, moi bouquinant à côté. Les papis du village, tous très élégants et se retrouvant pour discuter à l'ombre, me regardaient d'un air amusés. Puis JongTe sort de sa poche un bonbon à la menthe et me l'offre. Elles étaient trop mignonnes et touchantes quelque part. Ça valait le coup de soleil. :)

Une lycéenne également m'a fait la visite guidée de tout le village et m'a payé une pastèque. Je lui avais juste demandé le chemin pour faire réparer mes lunettes et de là s'en est suivi une discussion de près d'une heure à travers les ruelles de Songpan.Adorable, vraiment. De belles rencontres dans ce village, plus que dans les grandes villes. Ici, les gens prennent le temps.

Tchine Tchine !

Agathe

Je les aime déjà. Si je ne rentre pas, vous n'aurez qu'à blamer les habitants de Chengdu. Ce ne fut pas du gâteau mais ça y est, j'y suis. Je suis dans mon auberge de jeunesse " Sims cozy garden youth hostel" et non pas le "machin truc .... youth hostel" ( je ne me souviens pas du nom, il était trop tard ou bien trop tôt) où le premier chauffeur m'a déposée à mon arrivée.

Oui, parce que la vérité c'est que le plan "je vais prendre l'avion pour gagner du temps et de l'énergie" (plutôt que de me taper 20 heures de train) est une belle connerie. Les vols intérieurs en Chine sont dignes de la SNCF française pour vous donner une idée. "The flight nr... to.... is delayed due to air flight congestion. The new departure time is (deux heures plus tard)".

Donc je n'ai pas échappé à la règle. Mon vol était prévu pour 23:00. Moi j'arrive à 20:00. (j'ai profité qu'une fille et sa mère que j'avais rencontrées dans l'auberge partaient en même temps à l'aéroport pour faire le trajet ensemble en shuttle). mon vol, vue l'heure, était l'un des derniers à partir, pour sûr là il a été le dernier. 3 f****** heures de retard. Je decolle à plus de 2 heures du mat tout ça pour une heure de vol. Bon, j'ai eu le droit à un sandwich au boeuf pendant le trajet... alors ça a illuminé le calvaire. C'est fou comme la bouffe peut réconforter parfois.

Bref bien entendu, le pick-up promis par l'auberge de jeunesse n'était plus d'actualité à 3:30 am. Je prend donc une voiture "taxi" (notez les guillemets). Il m'avait proposé moins cher que les taxis et pour le coup j'ai vraiment eu de la chance... hyper confortable bagnole, genre BM. Et définitivement plus rapide qu'un taxi (peut-être un peu trop?). Mais du coup, je ne pouvais pas m'attendre à arriver du premier coup au bon Hostel. Ca aurait été bien trop beau. " Ah 我知道， 我知道!! :) ("ouiii je sais je sais où c'est" en gros). Un youth hostel... pas le mien. Portes fermées, pas de sonnette, et un mauvais nom... Je cherche à reprendre un taxi.

Il est 4 heures du mat. J'en chope un, mon pad a tout juste assez de batteries pour lui montrer l'adresse. Et là, ma première familiarisation avec le peuple Chengduien (on va dire que ça se dit). Il rentre l'adresse plus que compliquée sur son GPS et c'est parti.... à la Suisse... pas trooooop vite. Du 45 km/h à tout casser. (à l'image du caractère bien plus cool de cette vile où les gens prennent le temps de vivre). Mais trop choupi! Il est 5 heures moins le quart, j'apperçois le sigle délivrant : Youth Hostel.

Voyant que c'est une porte fermée qui m'attends, le chauffeur, inquiet attend qu'on m'ouvre. Alors ça c'est une première. Une sonnette, quelqu'un pour m'ouvrir et j'arrive dans un havre de paix.... Yaya et Peanuts (le petit chien mordilleur de chevilles) dorment paisiblement. et une fille tip top à l'accueil compatit à mon épopée. Mes clefs, une douche, un sèche cheveux (!!! une première) et au lit!

Il est 5 heures.

Tchine tchine !

 Agathe.

 A 90 km au Nord de Beijing ("Pékin" pour les non anglophones. Oui parce que l'exception française oblige, il a fallu qu'on lui trouve un autre nom)... Mutianyu. 

  Situé donc à environ 90 km de Beijing centre, il faut prendre un bus puis un mini bus pour s'y rendre. Ce site est l'un des moins surchargés de touristes, c'est pour ça que je l'ai choisi. Et on ne m'a pas menti, c'était plutôt calme.

Le beau temps n'était pas vraiment au rendez-vous. Du coup, on ne voyait pas clair très loin, mais ça rendait l'excursion un brin plus mystérieuse.

  Sur le chemin vers le site, confortablement installée dans le bus 916, après une heure de route, un mec monte et me fait signe de descendre, m'expliquant que j'étais arrivée. Moi, seule étrangère dans le bus, à moitié assoupie et ne faisant pas vraiment gaffe , je le crois et descends. Je me retrouve à une station paumée. C'est alors qu'il me dit que je dois lui payer 80 yuans (10 euros) pour qu'il m'emmène au site. Je savais que ça ne devait me coûter que 25 yuans normalement... alors je lui explique, en chinois (oui oui, je sais , un moment d'applaudissements généraux ).

Lui : - "Yes, mais vous êtes toute seule, plus il y a de personnes, moins c'est cher". Évidemment, il n'y avait que nous à 2 km à la ronde. Je m'énerve et lui explique que c'est vraiment pas cool

- "Zhe shi bu hao, ni shuo , ni xia che. Ranhou ni pian wo , zhe bu hao!" (Et la vous vous dites, bien envoyé Agathe ....  XP).

Un autre bus 916 arrive, je monte dedans et explique au chauffeur ma situation, et que je ne veux pas repayer le ticket, que j'ai déjà payé etc... Lui "Ok", et fait geste à l'arnaqueur d'aller voir plus loin (pas comme le premier qui n'a absolument rien fait pour éviter la situation).   

Mais ce petit contretemps m'a permis de rencontrer mes futurs trois acolytes de route from Florida ( Sacha, Marcha et Esteban). Je leur raconte mon infortune et on a finalement fait le chemin ensemble, jusqu'à ce qu'on se sépare en fin d'après-midi ( je voulais continuer encore un peu ma route, eux voulaient rentrer).

Il y avait une odeur étrange sur le chemin (mais très agréable) : vous voyez l'image de fleurs ci-dessus? Je ne sais pas comment elles s'appellent mais s'en dégageait une odeur de "pâte à pain non-cuite". (Oui, j'ai déjà fait du pain, même que c'était au centre aéré, et même que mon pain était dégueulasse à la fin parce que le mono avait oublié de nous dire de mettre du sel - finalement mon père et mon frère l'avaient mangé au petit déj avec de la confiture).

  C'était vraiment impressionnant de marcher sur ce chemin qui se déployait sur les crêtes environnantes. Et dire qu'environ un million de personnes sont mortes en construisant ce monument, et que nombres ont été enterrés vivant dans les fondations, en signe de représailles. Par la suite, la Grande muraille de Chine aurait été utilisée comme axe de commerce pour acheminer les produits à travers la Chine (merci le Routard !). C'est sûr, c'est plus simple que de se coltiner le relief vallonné.

Mais le plus riiiigooooloooo à Mutianyu, c'est la redescente vers la station en TOBOGGAN !!! Avec les hauts parleurs dans la file d'attente qui nous répète la même phrase : "Toboggan is [ no no, en chinglish y'a pas de "a"] dangerous sport.  Pregnant women, person over the age of 60 and disabled are not allowed ...". Trop fun en tous  cas !!!!

Des Bisous.

Tchine Tchine !

Agathe

Quand j'y pense, ça fait tout bizarre ...  Et dire que ça fait maintenant presque 10 mois que je suis là :

à l'autre bout du globe, sans être revenue une seule fois, pas même pour Noël, dans mon pays natal. Et je ne sais pas, cette sensation est difficile à traduire, c'est comme irréel. Bien sûr j'ai été là, j'ai respiré, vécu, étudié, travaillé, rencontré, dansé, rit ici, à Shanghai, pendant ces 10 mois ... mais la Chine, c'est tellement différent, tellement l'opposé ... difficile de réaliser, de s'intégrer, de trouver sa place et un semblant d'appartenance, ... et en même temps tellement de sourires, d'insolite, de découvertes et de rencontres. C'est ce mélange qui m'accompagne depuis que j'ai mis un pied à Pudong Airport, je regarde autour de moi, mais tout va si vite ...Ça ressemble à une inspiration-expiration et voilà, on est sur le point de rentrer... Je pense que je serai en mesure de réaliser ce qu'est la Chine une fois rentrée seulement. Mais je sais d'avance qu'elle va me manquer... 

Pourtant j'en ai fait des choses, il y en a eu des phases !

En septembre, je démarrais mon cursus scolaire au Finance College de Shanghai Normal University, m'imprégnais de Shanghai, de ses bizarreries, des gens, 

En octobre, on nous embêtait avec toutes les démarches administratives de visa et compagnie

En novembre, on déprimait tous, c'est universellement le mois le plus déprimant de l'année

En décembre, je commençais le tournage du vidéo clip avec Nova et compagnie, et certains avaient fini leur voyage et repartaient déjà en France,

En Janvier, je passais tous les exams du premier semestre, me faisais jarter de mon appartement et atterrissais dans l'appart des Allemands le temps pour moi d'en retrouver un autre,

En février, je cherchais un stage, j'emménageais dans ma nouvelle colloc avec Maqing et les autres, je recevais la visite de ma famille et leur faisais découvrir mon environnement. Je cherchais toujours un stage et finalement en trouvais un, de justesse,

En mars, je commençais mon stage et prenais doucement un autre rythme, la plupart de mes potes d'Université - Apo , Nawa, Pauline - étant déjà rentrées en France ou en Belgique, je me reformais un nouveau cercle d'amis,

En avril, je découvrais les joies des soirées au Vienna Café, apprenais à rédiger des articles économiques sur demande, et sympathisais petit à petit avec toute l'équipe de collègues chinoises au boulot,

En mai, je commençais sérieusement à me préoccuper de mon mémoire, et nageais comme un poisson dans l'eau au 31ème étage du Kerry Center,

et en juin, je rendais mon mémoire, me préparais à la torture de l'oral devant professeurs (qui est après-demain en passant ...) et commençais à déprimotter à l'idée du départ. Et tentais de me consoler avec l'idée de mon voyage autour de la Chine avant le grand départ :

D'ailleurs, le voilà, l'itinéraire du 7 au 26 juillet qui se dessine toujours plus précisément  : Shaanxi Province avec Xi'An, Sichuan Province avec Chengdu puis Chongqing, <- (pas encore tout à fait sûre pour lui), Yunnan Province avec Lijiang et Kunming, HongKong (Quand même !) avant  de retourner sur Shanghai pour y passer mes derniers jours ... et puis le 30 .... CHUUTT on en parle pas encore ... ; x

Tchine Tchine ,

Agathe